WHO-HIFA Learning for quality health services working group discussion thématique sur l'engagement à l'échelle nationale envers la qualité des soins

3 August, 2021

Bonjour. Merci pour toutes ces propositions très pertinentes. En effet, il est à craindre que les décisions politiques sur la santé ne soient pas toujours en accord avec les évidences scientifiques étant donné que nos leaders politiques ne sont pas toujours des professionnels de santé. Il semble donc important d'accentuer le plaidoyer envers ces décideurs politiques.  

Russel. YOUSSA, MPH1. PhD student in Public Health, Faculty of Health Sciences, University of Buea, Cameroon 2. Researcher   - Community Health    - Health Education    - Infodemiology 3. Epidemiologist in RESYPAT (Réseau de Synergie contre les Pathologies Tropicales)  

TEL: +237 655479540Email: russel.youssa@yahoo.fr           russel.youssa@gmail.com 

Le mardi 3 août 2021, 10:48:36 UTC+2, sall_i17@yahoo.fr via Dgroups <hifa-fr@dgroups.org> a écrit :

Chers(e) collègues

Permettez-moi de partager la synthèse des débats quenous avons dans le groupe (WHO-HIFA Learning for quality health servicesworking group) : groupe de discussion sur l’amélioration de la qualité desservices de santé.

   Quatrequestions de notre collègue Oriane Bodson nous servent de synthèse pour guiderla discussion concernant l’engagement national (politique) pour la qualité dessoins : « quatre questions concernant l’engagement national pour laqualité des soins »

Partager les idées dans le forum est un Plaisir et un réelapprentissage afin d’améliorer nos connaissances et de pouvoir mettre en placeconcrètement l’amélioration de la qualité des soins.

1. Qu’els sont les plus grands défis aurenforcement de l’engagement national envers la qualité des soins dans votre région? Comment pensez-vous que ces défis peuvent être relevés ?

   A mon avis undes grands défis c’est la prise de conscience de la nécessité du changement d’orientationenvers la qualité comme élément central des soins. Cette prise de conscienceest souvent réelle chez les praticiens de la santé. Mais à l’échelle national,les décideurs politiques ne sont souvent pas des professionnels de la santémais des politiciens. Les objectifs des uns et des autres peuvent êtretotalement divergents. A tort ou à raison, les considérations d’ordre politiqueet économique freinent les investissements certainement cruciaux et rentableenvers une qualité des soins durable au profit des populations. Si nous prenonsl’exemple des besoins en oxygène soulevés par la pandémie COVID, au Sénégaltous les hôpitaux régionaux sont maintenant dotés de central de production d’oxygène,par nécessité on va dire parce que la gestion de la pandémie est devenu unequestion éminemment politique. Alors que la sécurisation en tout temps de laressource en oxygène est nécessaire pour la chirurgie ou la réanimation. Faut-ilune crise pour pouvoir convaincre les leaders à l’échelle nationale ?

2. Comment maintenir durablement le leadership et l'engagement national enversla qualité des soins ?

   Peut-être devrait-on créer un “passeportqualité”, un tableau de bord permanent et transparent qui selon des critèresfournirait l’état de la qualité des soins. Cela permettrai aux Leaders de pouvoir aligner sesobjectifs? Y a t il un système semblable dans le monde?

Nous pensons surtout que l’OMS devrait fortementinfluencer cela à l’échelle nationale.

3. Comment pouvons-nous encourager en permanence  les leaders des systèmes de santé sur laqualité des soins ?

   Développer un plan stratégiquenationale pour la qualité des soins est sans doute nécessaire. Dans les pays àressources limitées se posent la question des financements. Je crois que laqualité prime avant tout et peut-être qu’il faudrait proportionner lesinvestissements en fonction d’un « passeport qualité ».

4. Dans votre contexte, que faut-il aux dirigeants des systèmes de santé pourmaintenir des services de santé essentiels de qualité pendant les urgences desanté publique (par exemple la pandémie actuelle de COVID-19) ?

Il me semble que la prise en charge de la pandémiedoit être dissocier du réseau de soins classique. Les centres de traitement desépidémies (CTE) modulables et donc démontables doivent pouvoir pour desurgences de santé publique assurer le relai pour éviter l’engorgement desstructures classiques de soins. Ne pas les dissocier nuirait à toute qualité dansla prise en charge du covid ou des pathologies habituelles, surtout dans unpays aux ressources limitées.

 

    Je crois que la citation du Dr Ashish K. Jhaest tout à fait crédible : “Doing more is not better, doing better is better”. Etc’est dans ce sens que doit aller l’engagement national envers la qualité dessoins.

  Qu'en pensez-vous ?

Ibrahima Sall  MDDépartement de chirurgie Service  Sohier H - Diagne ALHôpital Principal de Dakar Hôpital d'instruction des armées 1 Avenue  Nelson Mandela  BP 3006Dakar Sénégal 

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